Mariage / Actualités / Enterrement de vie de célibataire / Petite histoire sur l’enterrement de vie de célibataire

Que celui ou celle qui ne s’est jamais fait accoster par une infirmière coquine, une vache ou un bébé géant nous jette la première pierre. A la saison des mariages, il n’est pas rare de croiser des troupeaux de gens déguisés en tout et n’importe quoi, déambuler dans les rues et dans les bars en quête de gages et de piécettes. C’est l’incontournable enterrement de vie de jeune fille ou de garçon, un rite de passage vers l’âge de raison, la sagesse et la fidélité, mais surtout, soyons honnête, l’occasion de faire la fête. Nord Mariage en profite aujourd’hui pour vous donner une leçon d’histoire…

Est ce que l’une d’entre vous sait réellement pourquoi on organise un enterrement de vie de jeune fille quand une demoiselle _pardon je voulais dire madame_ épouse un gentil monsieur ? Non ? Quand il s’agit de faire la fête, il y a du monde mais alors quand il faut remonter aux origines de la chose, il n’y a plus personne. Comme chez Nord Mariage on est sympa, on vous raconte.

Côté garçon

Comme beaucoup de choses, l’enterrement de vie de célibataire était avant tout réservé à la gent masculine. A l’origine, le futur marié et ses amis s’en allaient bras-dessus bras-dessous vers la taverne du village pour partager des mets bien goûtus et moult breuvages alcoolisés. Bien souvent, il pouvait jouir une dernière fois des services peu catholiques d’une femme, tout frais payé par ses camarades. C’était une façon comme une autre de dire au revoir à sa vie de débauche et d’accueillir la conscience tranquille, une nouvelle vie bien rangée.

Parfois, il se pouvait même que la fête prennent des tournures un peu glauques. Le marié s’offrait à un étrange rituel qui consistait à simuler la mort de son moi-célibataire, comme pour se débarrasser des erreurs du passé. Quelques pirouettes théâtrales plus tard, la troupe entamait une marche funèbre accompagné de chants macabres pour divertir les habitants du village. Pour pousser la cérémonie jusqu’au bout, les plus aisés pouvaient s’offrir le luxe d’un vrai cercueil, qu’ils enterraient ou jetaient à l’eau. A l’époque, le must en matière d’enterrement de vie de garçon.

Côté fille

Pendant ce temps là, la jeune fille a convié ses amies au domicile de ses parents pour partager un bon ragoût, se raconter les derniers potins à la mode et finir de coudre son trousseau. Pas folichon certes, mais pour l’époque c’était aussi excitant qu’une boom dans les années 80. Et puis il n’y avait pas vraiment de vie de débauche à enterrer puisque la future mariée était un modèle de pureté virginale.

C’est seulement à partir des années 70 que l’enterrement de vie de jeune fille se dévergonde. Avec les événements de mai 68, l’évolution de la condition féminine et la libération sexuelle, le temps de la vierge effarouchée était loin et révolu. Par conséquent, les filles aussi avaient elles aussi, de bonnes raison de faire leurs adieux au célibat.
Aujourd’hui, les filles se payent le luxe d’une soirée ou d’un week-end entre copines pour célébrer un futur mariage et comme pour venger des siècles d’abstinence festives, elles mettent le paquet. C’est devenu le rituel pré-nuptial à ne pas louper, sous peine d’être rayée de la liste des invités le jour du mariage.

Vers la mixité ?

La rumeur dit que les filles et les garçons se réunissent en fin de soirée pour finir en beauté et clamer l’égalité des sexes. Chez Nord Mariage on a beau croire très fort en l’égalité des sexes, le bruit de couloir nous laisse un peu perplexe. Quand on s’apprête à vivre avec son homme jusqu’à la fin de ses jours, pourquoi voudrait-on l’avoir dans nos pattes lors de la dernière soirée organisée en notre honneur ? 

Voilà, vous savez tout sur l’origine de l’enterrement de vie de célibataire, la semaine prochaine, on vous donnera quelques idées et conseils pour en organiser un qui sortira de l’ordinaire.


Enterrement de vie de célibataire